1. Raison d’être d’un règlement des études

Le règlement des études a pour objet de définir les critères d’un travail scolaire de qualité ainsi que ceux de son évaluation. Il vise à préciser la tâche réclamée à un élève, notamment dans les domaines suivants :

• les travaux individuels, en groupe de recherche en classe et à domicile ;
• les leçons collectives ;
• les procédures d’évaluation.

2. Exigences

Elles visent à faire acquérir à l’élève des comportements et des aptitudes d’efficacité dans le travail. Notamment :

• le sens des responsabilités et l’implication, qui se manifestera par l’intensité et la constance de l’attention, la prise d’initiative, le souci du travail bien fait ;
• l’acquisition progressive d’une méthode de travail personnelle et efficace ;
• la capacité à s’intégrer dans la réalisation d’un travail commun et à œuvrer solidairement à son accomplissement ;
• le respect des consignes données ;
• le soin dans la présentation des travaux ;
• le respect des délais et des échéances.

3. Communication aux parents en début d’année

En début d’année, des réunions d’information à l’intention des parents sont organisées dans chaque cycle. Il leur est vivement recommandé d’y assister. Les informations fournies portent sur :

• les compétences, savoirs et aptitudes à développer par leur enfant au cours du cycle ;
• l’existence des « socles de compétences », leur signification et leurs implications ;
• les moyens d’évaluation
• le matériel que l’enfant doit avoir en sa possession.

4. Aptitudes globales attendues de l’élève

            Les capacités instrumentales

Celles-ci sont à l’intersection des différentes disciplines. Elles constituent des démarches fondamentales de la pensée transférables d’une matière à l’autre telles que, par exemple :

• être curieux ;
• chercher l’information ;
• interpréter et se souvenir ;
• communiquer l’information ;
• agir et créer,…

Elles appartiennent tant aux savoir-faire pratiques qu’aux savoir-faire cognitifs.

• Le savoir-faire pratique. C’est la capacité gestuelle nécessitée par le contrôle psychomoteur d’activités quotidiennes et indispensables (par exemple écrire lisiblement ou manier avec précision une règle graduée,…) mais aussi l’acquisition des comportements occasionnels et ludiques (par exemple lancer et attraper un ballon, nager…)

Le savoir-faire pratique, aptitude à reproduire un geste ou un comportement, est la condition sine qua non de l’intégration de l’enfant au monde dans lequel il est appelé à vivre.

• Le savoir-faire cognitif. C’est la capacité de résoudre une nouvelle situation- problème en choisissant celle qui convient parmi des aptitudes acquises antérieurement (apprentissages, techniques, raisonnements, etc…), voire en les organisant de manière inédite dans une démarche nouvelle.

Les capacités relationnelles

Ces capacités englobent le contenu des différentes matières et disciplines mais les dépassent en ce qu’elles concernent la personne globale de l’apprenant dans ses interactions avec la réalité qui l’entourent. Elles fondent le savoir-être et le savoir-devenir.

• Le savoir-être. Il désigne les capacités par lesquelles l’enfant expérimente sa propre personne, les autres, les situations de la vie et la vie en général. Il recouvre également ses façons d’agir et de réagir face à elles. Il renvoie toujours à un système de valeurs.
• Le savoir-devenir. Il désigne les capacités par lesquelles l’enfant élabore un projet, le planifie, le réalise, l’ajuste, l’évalue et par lesquelles, ce faisant, il se met lui-même en projet. Le savoir-devenir suppose l’enfant capable de donner progressivement une signification à ses acquis de manière à pouvoir les transférer d’un domaine à l’autre pour les intégrer à son projet (de vie).

5. Evaluation : fonction et fonctionnement

            La fonction de régulation des apprentissages : l’évaluation formative

Elle vise à rendre explicite et claire pour l’enfant la manière dont il développe ses apprentissages, leurs progrès et leurs lacunes, pour envisager avec l’enseignant des pistes d’amélioration ou de corrections. Cette fonction de régulation fait partie intégrante de la formation en reconnaissant à l’enfant le droit à l’erreur.

Les observations ainsi rassemblées ont pour objet de déterminer où se situe l’enfant dans son processus d’apprentissage. Elles n’ont qu’une portée indicative et n’interviennent pas dans le contrôle final.

            La fonction de régulation des apprentissages : l’évaluation sommative

Elle consiste à un test d’assimilation à l’issue d’une ou d’un ensemble de plusieurs séquences d’apprentissage (contrôles de fin de périodes).

Le constat ainsi opéré, doit déboucher sur une prise de conscience des lacunes à combler.

            La fonction de certification

Elle s’exerce au terme d’une succession d’étapes d’apprentissage et d’éventuelles remédiations aux lacunes constatées.

L’enfant y est confronté à des épreuves dont les résultats sont quantifiables. L’analyse de ces derniers, complétée des autres informations issues du dossier de l’enfant, équivaut à une sanction au « sens large » de son état de progrès. C’est l’élément d’appréciation essentiel pour la décision finale certifiant ou non sa réussite en fin de cycle (8 ans et 12 ans).

L’évaluation certificative s’appuie sur :

• les travaux personnels ;
• les épreuves écrites en fin d’étape (interne et/ou externe)
• le dossier de l’élève visant à le situer par rapport aux critères des « socles de compétence ».

L’évaluation certificative est communiquée aux parents de la 1^ère à la 6^ème primaire dans le bulletin selon la périodicité suivante : Toussaint, Noël, Carnaval, Pâques, début juin et fin d’année scolaire. Après avoir pris connaissance du niveau d’apprentissage de l’enfant, les parents signent le bulletin.

6. Le conseil de cycle

Le conseil du cycle a pour mission de statuer sur le passage de l’élève à l’étape suivante de son apprentissage et sur les éventuelles modalités de ce passage.

Il est composé de la Direction et des enseignants du cycle. Il se réunit en fin d’année.

Ses décisions sont collégiales, solidaires et confidentielles.

7. Missions de la commission d’attribution du CEB

En fin de parcours scolaire (6^ème primaire), la Commission d’attribution du CEB (Certificat d’Etudes de Base) exerce une fonction délibérative et se prononce sur l’aptitude de l’élève à passer dans l’enseignement secondaire.

A cet effet, la commission, composée de la Direction et des enseignants de 5^ème et 6^ème, se fonde sur le dossier de l’élève, sur ses performances de fin de cursus ainsi que celles enregistrées lors de l’épreuve externe de l’examen cantonal.

8. Contacts entre l’école et les parents

Les parents peuvent rencontrer le chef d’établissement et les enseignants lors de contacts pédagogiques ou sur rendez-vous (en dehors des heures de classe).

Des contacts avec le Centre PMS peuvent également être sollicités par les parents. Le Centre peut être contacté au numéro suivant : 065/31 38 78. Avec accord de leurs parents, les enfants de 3^ème maternelle participent à des tests susceptibles d’évaluer l’aptitude de l’enfant à entreprendre une 1^ère année.

Les réunions avec les parents en début d’année permettent aux agents de l’école d’expliciter leurs objectifs et leurs attentes, en cours d’année de faire le point sur l’évolution de l’élève et de préciser les ajustements éventuellement nécessaires.

En fin d’année, ces réunions ont pour objet d’expliquer et éventuellement de justifier la décision prise par le Conseil de Cycle lors de sa délibération. Les possibilités de remédiation à envisager peuvent également y être précisées.

A cette occasion, les enseignants auront le souci de conseiller les parents quant aux choix d’études envisageables pour leurs enfants à l’issue du fondamental. Ils les informeront également sur les modalités d’aides existantes pour les enfants concernés par une réorientation.

9. Travail à domicile

Conformément à la circulaire n°108 du 13 mai 2002 :

Les classes maternelles ne donnent pas de travaux en dehors du temps scolaire, leur mission étant essentiellement une mission d’accueil et d’intégration. Les parents sont simplement invités à jouer avec leurs enfants (domino, cartes, Lotto, jeu de l’oie,…) et à leur raconter des histoires.

En 1^ère et 2^ème année, les activités à domicile permettent à l’élève de présenter et de montrer à ses parents ce qu’il a appris à l’école. C’est une manière pour lui de sa valoriser, d’être fier.

En 3^ème et 4^ème (20 minutes de travail) et 5^ème, 6^ème (30 minutes de travail), les travaux demandés sont adaptés de manière à ce que les élèves puissent les réaliser seuls. Ils prolongent les apprentissages déjà réalisés durant les périodes de cours. Ceux-ci ne font pas l’objet d’une cotation et sont réclamés dans un délai raisonnable pour permettre à l’enfant d’organiser son temps de vie à domicile.

10. Dispositions finales

Le présent règlement des études ne dispense pas les élèves et leurs parents de se conformer aux textes légaux, règlements et instructions administratives en la matière susceptibles de les concerner, ainsi qu’à toute note ou recommandation supplémentaire émanant de l’établissement.