Havré

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En 1848, la congrégation des Sœurs de Sainte Marie de Namur crée un couvent à Havré. Elles ouvrent une école pour filles en mai 1849. C’est le tout début d’une offre d’enseignement libre dans le village d’Havré.

En 1923, l’école est rachetée, en même temps que celle de Ghislage, par la société des charbonnages de Bois-du-Luc qui a alors un siège à Beaulieu.

Le 31 janvier 1961, le siège de Baulieu est fermé. L’école est alors reprise par la paroisse Saint-Martin d’Havré sous la houlette du curé Armand Agneessens, une figure marquante du village d’Havré. Le site est assainit et une plaine de jeu est créée.

En 1970, l’extension de Ghislage est fermée puis démolie suite aux expropriations pour la construction du nouveau Canal du Centre.

Le 21 décembre 1989, le curé Agneessens décède.

En septembre 2008, une fusion a lieu entre l’école Saint-Joseph d’Havré et l’école Saint-Macaire d’Obourg qui devient alors une extension de l’école d’Havré.

Obourg

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Vers 1903-1904, plusieurs sœurs de la Charité de Saint-Vincent de Paul des Flandres et du Hainaut s’installent à Obourg, dans le quartier de la brisée autour de la chapelle.

Le 27 octobre 1922, elles achètent la fabrique à tabac et la maison situées à la rue de France à Obourg. Elles y installent un dispensaire et font également des visites à domicile pour apporter quelques soins et services à la population.

C’est vers 1923-1924 qu’elles commencent leur mission d’enseignement proprement dite avec des classes maternelles mixtes et des classes primaires pour filles.

Durant les années de guerre 40-45, l’école primaire devient mixte. Un pensionnat est également créé pour les orphelins de toutes conditions sociales.

Après la guerre, l’abbé Cornet achète le château Adolphe Denuit (bourgmestre d’Obourg décédé en 1920). Il y installe l’école primaire des garçons avec M. Anciaux comme chef d’établissement.

En 1960, afin de séparer l’enseignement spécialisé et ordinaire qui cohabitaient jusque-là, des pavillons de l’expo 58 sont rachetés et installés dans le fond du terrain. Ils comprennent 5 classes.

L’école primaire des garçons située au château Adolphe Denuit ferme en 1970. On aggrandit alors le pavillon de l’expo 58 en y ajoutant 2 classes et un grand réfectoire. L’école Saint-Macaire telle qu’on la connaît est née !

Les sœurs quitteront le bâtiment rue de France en 1982.

En 2008, l’école Saint-Macaire fusionne avec l’école d’Havré et porte depuis le nom de Saint-Joseph.